L’Affacturage pour l’Export
Vous souhaitez développer votre entreprise à l’international et vous vous demandez quelles sont les meilleurs méthodes pour y parvenir ?
QuelFactor vous guide pour aborder quelques points essentiels dans votre organisation, quelles priorités définir pour maîtriser les risques inhérents à la conquête de nouveaux marchés, et comment financer les potentiels besoins de trésorerie générés par l’activité export.
Par où commencer pour financer votre développement à l’export?
Pour bien se lancer dans un pays inconnu, il est important de connaître et d’estimer les freins potentiels inhérents à ce pays :
- Finance : devise, taux de change, droits de douane, etc. Quel est le niveau de risque d’impayés perçu dans ce pays ?
- Logistique : la livraison de vos produits est-elle fiable et sécurisée ? Les incoterms habituels sont ils bien appliqués et reconnus en droit local ?
- Risque propre au pays lui-même : stabilité politique et sociale et « climat des affaires »
- Cadre juridique et fiscal et impacts sur mon organisation
- Culture managériale : langue et compétences des partenaires / employés locaux
Les dispositifs sont nombreux et variés, et il n’est pas forcément facile de s’y retrouver. Globalement, nous vous conseillons de procéder en 3 étapes :
- Consulter votre pool bancaire existantes pour connaître leurs produits et accompagnements dédiés à l’export :
- Prêt classique
- Ligne de découvert dédiée
- Couvertures de change le cas échéant
- Estimez votre besoin en fonds de roulement et la manière de la financer via un contrat d’affacturage : en effet, la plupart des sociétés d’affacturage disposent des compétences et outils permettant de financer vos factures émises sur des clients à l’étranger. Il est également possible de nouer des partenariats avec des factors locaux dans la plupart des pays européens
- Etudiez les aides d’Etat dédiées à l’export qui, par l’intermédiaire de la BPI, a mis en place un ensemble de mesures dans le cadre du récent Plan de Relance Export : veille sur les marchés exports, chèque relance VIE, prêts du trésor…
Attention cependant, tous les factors ne sont pas spécialisés dans l’affacturage international, et nous vous conseillons fortement de challenger vos partenaires actuels, tant en termes de coûts que de montant de financement potentiel.
Comment réduire ses impayés à l’export ?
Se lancer à l’international, c’est prendre un risque accru d’être confronté à des clients insolvables, en particulier là où les risques pays et les risques sectoriels sont considérés comme élevés.
Pour réduire ce risque, nous pronons la mise en place de procédure de crédit management qui s’appuient sur :
- Du renseignement commercial auprès de société spécialisées (Altares D&B, Credit Safe…) qui vous aideront à établir une note de crédit de vos clients et ainsi déterminer des conditions de paiements adéquates
- S’appuyer sur une police d’assurance-crédit de type Euler Hermes, Atradius ou Coface, qui disposent tous d’interlocuteurs locaux et d’arbitres locaux qui suivent scrupuleusement les entreprises localement
- Utiliser un factor, qui en plus de vous informer sur le risque d’insolvabilité de vos clients, vous permettra d’accéder à ses services de financement de factures, mais aussi de relance et recouvrement le cas échéant
En tant que courtier en affacturage et assurance-crédit, QuelFactor vous orientera vers les assureurs et factors les plus adaptés à votre entreprise.
Conseil pratique : le Crédit Documentaire (CREDOC) est un moyen de paiement à disposition des professionnels à l’export. Il permet de sécuriser les transactions à l’international. En pratique, votre client étranger demande à sa banque locale l’ouverture d’un Credoc dont vous serez le bénéficiaire. Lorsque vous demandez à sa banque de confirmer le crédit, il devient alors irrévocable : le paiement est garanti. C’est donc à la fois un moyen de paiement et une garantie !
Pensez à organiser vos comptes bancaires pour réduire vos frais ! En zone euro, pas de problème majeur car tout se fait par virement SEPA de compte à compte. Mais en dehors de la zone euro, pensez à ouvrir un compte dans la devise locale pour faciliter les encaissements clients.
Réduire ses litiges commerciaux et choisir le bon incoterm
Plus que jamais, à l’export, la combinaison d’un marché inconnu et d’une culture différente exacerbe le risque de litige commercial, dont la résolution peut s’avérer coûteuse pour votre entreprise.
La négociation du contrat est une phase cruciale :
- Choisissez scrupuleusement le contrat type que vous proposerez à vos prospects, en exigeant dans la mesure du possible, que le droit du contrat soit en France. Négocier âprement les modes de paiements (modalités d’acomptes, virements SEPA en Europe et virements ou Credoc en dehors de l’UE, devises de paiement, etc.)
- Établissez des règles d’incoterm claires. Ces règles, définies au niveau international, précisent les rôles et responsabilités respectives de l’acheteur et du vendeur, comme par exemple : le mode de transport, le lieu de livraison, les assurances, le dédouanement…
Déterminer avec précision le moment de transfert des risques vous permettra d’anticiper les litiges légaux et commerciaux liés au transport de vos marchandises. Plus les règles seront claires, plus vos relations commerciales seront apaisées. Cela impactera positivement votre marge commerciale en réduisant votre taux d’impayé, et aura des impacts bénéfiques sur votre contrat d’affacturage s’il existe.
La Chambre de Commerce Internationale (ICC) classe les incoterms en 11 catégories : le transfert de propriété peut intervenir dès le départ de votre usine (EXW) ou, cas extrême opposé, une fois que la marchandise a été livrée et les frais de douane acquittés dans le pays de destination (DDP).
La responsabilité et les coûts pour votre entreprise peuvent donc changer radicalement en fonction de l’incoterm négocié !
Ne négligez pas l’aspect financier d’un lancement à l’Export
Plusieurs organismes spécialisés représentent une source précieuse d’informations pour se lancer efficacement :
- Contactez la fédération des entrepreneurs du commerce international (OSCI) qui dispose de partenaires variés pour des conseils stratégiques à l’international, des missions Export et des aides à la gestion de filiales à l’étranger
- Pour les informations sur le risque pays et le risque d’impayés : l’assureur Euler Hermes met à disposition un outil de données aidant les entreprises à décrypter les risques à l’export « MindYourReceivables ».
- Enfin les ressources de votre Chambre de Commerce et d’Industries (CCI) ou le service de réglementation de Business France sont une source d’informations supplémentaires
Risques politiques, juridiques, fiscaux, logistiques et culturels, vous avez levé toutes les barrières et être prêts à effectuer vos premières ventes à l’export ? N’oubliez pas de bien calibrer votre financement car le développement à l’export induit naturellement une augmentation parfois significative du besoin en fonds de roulement (coûts des marchandises, acheminement, fiscalité impactent la trésorerie disponible), et les pratiques internationales en matière de délai de paiement sont moins strictes qu’en France où la LME s’applique.
Il n’est donc pas rare de se voir imposer par ses clients étrangers des délais de paiement de 90 jours, 120 jours voire davantage, et il faut anticiper ce nouveau besoin en financement dans vos prévisions de trésorerie.
C’est pourquoi l’affacturage à l’export est la source de financement à l’export privilégiée par les entreprises françaises qui s’exportent !
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